Avec le développe des outils du numérique et des services digitaux, de nouvelles sources de financement de projets en tout genre ce sont créées. C’est notamment le cas avec le crowdfunding, une méthode de financement participatif sur internet qui bénéficie au secteur de l’immobilier.
Une méthode qui se popularise
Les spécialistes du financement, et plus particulièrement les banques, ne sont pas aveugles. Leur volonté de repenser la manière que nous consommons les services bancaires avec la digitalisation est une façon de se mettre à la page face aux fintechs qui tendent vers l’innovation. C’est notamment le cas du crowdfunding, une méthode de financement qui se veut dématérialisée et tendance.
Cette nouvelle source de financement répond à un besoin de simplicité et de rapidité. Et ce sont près de 4 millions de Français qui ont participés à financer des projets par le biais de ces plateformes. Parmi les projets, on distingue que l’immobilier collecte à lui seul près d’un tiers des 336 millions d’euros investis en 2017, soit 44% en plus sur un an. Avec 109 millions investis, l’immobilier reste donc une valeur sure pour les investisseurs, quelque que soit la méthode de financement employée.
Le nombre de projets en augmentation
Au-delà des sommes investis, se sont aussi le nombre de projet à financer qui s’est développé passant de 134 à 220 projets. L’opération se veut relativement simple. Un promoteur immobilier se charge de réaliser un projet qu’il souhaite concrétiser. Pour obtenir les fonds, il va se rendre sur une plateforme de financement participatif et décrire le projet ainsi que les différentes récompenses pour les investisseurs. Parmi l’ensemble des projets, ce sont à 92% des investissements en obligations avec une durée de placement moyenne de 18 mois.
Parmi l’ensemble des projets concernés par le secteur de l’immobilier, on récence une typologie de financement qui se compose en 4 axes. Ainsi, 78% des investissements concernaient des collectes pour les projets résidentiels, 5% pour des commerces, 4% pour de l’immobilier de bureaux et 7% pour divers aménagements pour finir.
Des investissements fructueux mais risqués
Cette nouvelle source de financement apporte un rendement plus qu’intéressant pour les investisseurs. EN 2017, le rendement moyen était de l’ordre de 9,9% par an. Un taux plus qu’encourageant pour attirer de nouveaux investisseurs. Mais il faut garder en tête que le risque demeure relativement élevé en cas de faillite du promoteur. Une faillite qui s’est déjà produite, même si la plateforme de financement en relation avec le promoteur a investi ses fonds propres pour reprendre les projets et éviter une perte massive pour ses investisseurs. Même si ce nouveau canal de financement et d’investissement se veut lucratif, une vigilance légitime est à prescrire.
