Avec une dépendance de plus en plus prononcée au canal du dématérialisé, la cybercriminalité s’est fortement développée depuis les deux dernières décennies. Les cas de piratage touchent un grand nombre de domaines et ce fléau commence à planter ses graines dans le secteur de l’immobilier. Du moins aux États-Unis.
Le marché immobilier, un nouveau canal pour les hackers
Cela fait maintenant quelque temps que le marché de l’immobilier commence à subir les foudres du piratage. Dans l’immédiat, cette activité criminelle concerne principalement les États-Unis. En effet, plusieurs foyers Américains ont été victimes de piratage pendant un achat d’un habitat. Ces fonds destinés à l’acquisition d’un bien immobilier ont été détournés illicitement par des hackers. Des événements qui provoquent un climat d’inquiétude pour un marché qui échappait jusqu’à présent à la cybercriminalité.
Des dommages à l’impact immense
La fraude s’avère particulièrement présente sur le terrain des moyens de paiement, surtout en ligne. D’année en année, les banques annoncent des chiffres qui ne cessent de croître sur les opérations frauduleuses via piratage des données bancaires. Malgré des sommes débitées qui peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros, les victimes ne se retrouvent pas dans une position aussi dramatique que celles touchées par un détournement d’un virement pour l’acquisition d’un bien immobilier. Dans ces cas présents, les préjudices peuvent se chiffrer à plusieurs centaines de milliers d’euros. Et les banques ne sont pas toujours en mesure de localiser les fonds, surtout si ces derniers ont transité jusqu’à l’étranger.
Ces détournements sont la conséquence d’une sécurité à la traine dans ce secteur. Les techniques semblent multiples. Par exemple via de simples courriels scrupuleux, qui se font passer pour un message authentique, et qui aspirent les données confidentielles de l’acheteur. C’est pourquoi, les processus lors des échanges entre les particuliers et les professionnels mériteraient une réflexion poussée sur la sécurisation des procédés.
Ne pas céder à la paranoïa et se montrer attentif.
Malgré tout, ces cas restent relativement isolés en Amérique. La France est un pays toujours épargné par ce type d’acte malveillant. Il n’y a donc pas lieu pour les acquéreurs de céder à la panique. Mais une attention toute particulièrement est cependant recommandée. Les opérations pouvant atteindre des sommes d’argent conséquentes, la vigilance lors des échanges électroniques entre les parties prenantes est à préconiser. En cas de doute, un contact physique ou téléphonique sont de meilleurs canaux pour s’assurer de l’authenticité des communications.