Quels seront les taux de crédit immobilier à la rentrée ?

Entre les volontés de la BCE qui vont dans ce sens et les acteurs qui financent les demandes de crédit, tout porte à croire que les taux vont continuer de baisser à la rentrée en septembre.

L’hypothèse de taux encore plus faibles hautement probable

La question est dans la tête des foyers qui envisagent de se lancer dans un projet d’achat immobilier d’ici quelque temps : les taux d’intérêt vont-ils continuer d’être aussi bas ? D’après les prévisions soutenues par les professionnels de la finance, les prochains mois devraient rester sur cette dynamique rayonnante. En juillet dernier, les emprunteurs ont décroché un taux d’intérêt nominal moyen de 1,20%, quelle que soit la durée contractée, selon l’étude menée par l’Observatoire Crédit Logement CSA.

Et la baisse du coût du crédit n’est peut-être pas encore prête de s’enrailler puisque si les taux bas sont acquis, le tout est de savoir s’ils vont seulement s’immobiliser à des niveaux similaires qu’à l’heure actuelle ou si le crédit immobilier va coûter encore moins cher. Pour commencer, le taux moyen accordé sur 10 ans semble ne plus pouvoir baisser car il atteint déjà un seuil plancher de 0,75% d’après un professionnel du courtage. Toutefois, les prêts immobiliers accordés sur 20 ans et sur 25 ans ont encore de la marge devant eux en cas de tendance à la baisse. Concrètement, le taux moyen sur 20 ans passe de 1,23% à 1,14% alors que celui sur 25 ans tombe à 1,42% soit une diminution de 0,06%.

Des meilleurs taux de crédit souhaités par l’autorité bancaire européenne

Au regard des actions de la Banque centrale européenne (BCE), les Français semblent bel et bien partis pour négocier des taux encore plus bas à la rentrée. Effectivement, les déclarations de l’organisme qui supervise les banques du vieux continent allaient dans le sens de conditions d’emprunts encore plus exceptionnelles pour le budget immobilier des ménages.

Pour parvenir à mettre en marche sa politique monétaire et à réussir ses objectifs d’inflation à 2%, synonyme de croissance économique, la BCE fait en sorte que les banques investissent leurs liquidités dans les projets des ménages, mais également des entreprises, pour stimuler la consommation. Par quel levier réussit-elle à convaincre les professionnels ? Tout simplement en décourageant les établissements à mettre de côté leurs excédents grâce à une taxe sur les dépôts, plus ou moins à assimiler à des comptes épargnes gérés directement à la BCE.

Simulation de prêt immobilier

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