Impôt foncier : une taxe à ne pas omettre lors d’une acquisition

La taxe foncière est un impôt annuel parfois coûteux pour les propriétaires. Son montant est quantifiable en fonction de la localisation  du bien. Et la facture peut être très élevée. Méfiance pour ces futurs propriétaires qui ne pensent pas forcément à cette charge lors d’une première acquisition.

Un impôt annuel coûteux

Le budget d’un ménage ne se contente pas de subvenir aux mensualités du crédit immobilier lors de l’acquisition d’un nouveau bien. En effet, les propriétaires doivent prendre en compte le paiement annuel de l’impôt foncier. Et cette charge très onéreuse peut vite s’évaluer à une centaine d’euros supplémentaires dans le budget mensuel des propriétaires. Un coût qui va forcément avoir un impact plus ou moins relatif en fonction des revenus.

Un montant en fonction du lieu d’habitation

La taxe foncière est de plus calculée en fonction de la localisation où se trouve le logement. Et le tarif annuel fluctue énormément selon les différentes villes en France. Une disparité qui se calcule en fonction de plusieurs facteurs. Les villes touristiques sont sujettes à saler la facture, tout comme le nombre d’installations publiques et de lieux attractifs.

De plus, les villes où le prix au mètre carré est fortement élevé vont pratiquer une taxe foncière plus douce pour le portefeuille. A l’inverse, les villes catégorisées comme étant « moyennes » en nombre d’habitants avec des prix sur l’immobilier relativement faible, auront tendance à réévaluer le montant de l’impôt. En conséquence, les villes comme Paris, Lyon, Lille ou Bordeaux ont des taxes foncières moins coûteuses que Nîmes ou Saint-Étienne par exemple.

La facture risque de croître

La taxe foncière doit donc entrer dans le processus de décision de devenir propriétaire dans une ville donnée. Il vaut mieux se renseigner au préalable de son montant approximatif avant d’acquérir un bien. Surtout qu’elle peut atteindre un montant représentant jusqu’à deux mensualités de crédit. Et le gouvernement planche sur une réévaluation du montant à payer pour compenser la suppression par étape de la taxe d’habitation pour certains foyers.

Que les propriétaires ne prennent pas la suppression de la taxe d’habitation comme une ouverture potentiellement à une augmentation du loyer. En effet, la loi ELAN permet aux collectivités d’instaurer un encadrement des loyers. Vingt-huit villes ont déjà fait le nécessaire pour la mise en vigueur de cette mesure, comme Paris, Lille, Marseille et bien d’autres. Les abus ne seront donc pas possibles dans ces zones pour les propriétaires qui souhaitent financer leur taxe foncière via une hausse du loyer. Une revalorisation est cependant possible, mais elle doit être stipulée dans les clauses du contrat de bail et elle est encadrée par un indice fourni par l’INSEE chaque année.

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Publié dans Fiscalité.