Les malheurs des uns font le bonheur des autres. La Grande-Bretagne est frappée par une vague d’incertitudes concernant un accord de sortie suite au Brexit, qui tarde à arriver. Un climat qui engendre un élan migratoire des cadres de la City en direction de la France et qui booste l’activité de l’immobilier de luxe dans la capitale.
Les cadres de la finance rejoignent la France
La crise politique liée au Brexit bat son plein au Royaume-Uni. Les gouvernements Européens sont sur le pied de guerre pour tenter de trouver un accord de sortie. Mais les négociations tardent à aboutir alors que la date limite se rapproche. L’atmosphère est sensible chez les voisins Anglais et une partie de la population émet des inquiétudes. La France connaît par conséquent un flux migratoire de cadres de la City provenant de Londres.
Et ce qui paraissait comme un bruit de couloir semble devenir de plus en plus tangible. En effet, le marché de l’immobilier semblait profité du Brexit il y a quelques mois déjà. Et le doute n’est plus permis, puisque les professionnels sont formels quant aux effets sur les habitats de luxe, à Paris tout particulièrement. Un grand nombre de Français expatriés à Londres sont de retour dans leur pays d’origine, accompagnés par une population d’origine Anglaise.
Une population à fort patrimoine
Les transactions sur les biens de luxe se sont multipliées au cours du mois de septembre. En effet, cette population Londonienne bénéficie de revenus élevés et d’un pouvoir d’achat confortable. Le patrimoine qu’ils ont acquis durant leur carrière de cadre dans le business leur donne une bonne maniabilité d’investissement. De plus, ces personnes possèdent une appréhension totalement différente du marché de l’immobilier français par rapport à la population locale. Si pour beaucoup il peut paraître très onéreux, le prix du mètre carré est au contraire bien plus accessible qu’à Londres. Si à Paris certains arrondissements franchissent les 11 000 euros le mètre carré, Londres est encore moins abordable avec des prix qui vont jusqu’à 22 000 euros.
Maintenant, cette recrudescence de demandes sur le marché de l’immobilier de luxe n’arrange pas l’équilibre de la balance entre l’offre et la demande. Surtout que le marché Parisien souffre déjà d’une pénurie au niveau de l’offre, quantitativement insuffisante. Et cet embouteillage créé une revalorisation des prix des habitats. C’est notamment le cas dans les arrondissements les plus réclamés de la capitale qui ne cessent d’augmenter.