Bonne nouvelle, les propriétaires qui souhaitent restaurer leur bien immobilier pourraient profiter de deux nouveautés majeures de l’éco-PTZ cette année.
Un crédit sans intérêt en faveur de la transition énergétique
L’éco-PTZ a été créé en 2009 afin d’encourager les propriétaires à effectuer des travaux de rénovation de nature énergétique au sein de leur habitation. Il s’assimile à un crédit à taux zéro qui se contracte auprès d’un établissement bancaire ayant passé un accord avec l’État. Si le coût de l’emprunt est bel et bien nul, l’organisme prêteur peut néanmoins juger de réclamer la souscription d’une assurance emprunteur.
Maintenant, un foyer qui décide de recourir à un éco-PTZ devait, avant le 1er mars 2019, obligatoirement effectuer un « bouquet » de travaux, soit au moins deux rénovations prises en charge dans le barème. Ce prérequis bloquait certains propriétaires qui ne disposaient pas des ressources financières nécessaires pour investir dans plusieurs travaux.
Deux dates décisives pour l’éco-PTZ en 2019
Mais l’État a décidé d’atténuer nettement les critères restrictifs du dispositif durant plusieurs étapes en 2019 dans le but de relancer le nombre de projets financés. L’éco-PTZ a effectivement connu un ralentissement de la demande depuis 2015 avec seulement 24 000 crédits accordés pour 70 000 lors de l’année de sa création. Un coup d’arrêt brutal que le gouvernement espère dynamiser à 50 000 financés au terme de 2019.
D’autant que la suppression des bouquets de travaux n’est pas l’unique allègement des critères d’accessibilité. Bientôt, tous les propriétaires d’un logement âgé de plus de deux ans pourront obtenir un éco-PTZ dès le 1er juillet 2019 s’ils souhaitent financer à moindre coût des rénovations. Une mesure qui va considérablement augmenter le panel d’habitations éligibles à ce crédit arrangeant.
Restaurer les nombreuses vieilles bâtisses
Le gouvernement souhaite lancer un profond mouvement de rénovation pour réhabiliter un parc de logements à la peine. En France, la situation est d’ailleurs assez préoccupante avec pas moins de 7,4 millions de biens considérés notés F ou G au sein de leur diagnostic de performance énergétique, d’après les données établies par l’Observatoire national de la précarité énergétique. Une part suffisamment élevée sur les 36 millions de logements que compte le territoire pour sonner l’alerte chez l’exécutif.
En complément, le « Denormandie ancien » est aussi voué à soutenir la rénovation urbaine au sein de centres-villes où la condition des logements est plutôt déplorable. Pour bénéficier de la réduction fiscale prévue dans le dispositif, un propriétaire doit investir 25% du montant total d’une transaction dans des travaux et par la suite mettre le bien sur le marché de la location. Le bénéfice fiscal se mesure ensuite d’après la durée de la location.