Immobilier : les règles à savoir sur les contrats lors d’une colocation

Une colocation suggère une certaine singularité lors de la formation du contrat. Et celui-ci est déterminant puisqu’il va imposer des conditions qui peuvent s’avérer incomprises voire plus ou moins cachées lors de la signature. Il convient d’être particulièrement attentif lors de cette étape pour éviter toute mauvaise surprise ultérieure.

Ne pas signer un contrat dans la précipitation

Assez récurrente pour les étudiants afin d’amortir le coût mensuel du loyer pendant leurs études, la colocation bénéfice d’une demande soutenue pour une offre potentiellement insuffisante. Les familles s’empressent de finaliser le processus pour garantir l’acquisition du bien. Il faut dire que la période de recherche, située durant les vacances scolaires, peut s’écouler très vite et laisser place à la précipitation sans porter un regard attentif.

Or, la colocation nécessite cependant une relative vigilance. En effet, les propriétaires demandent généralement des garanties viables pour protéger les impayés. Ce qui signifie que les parents sont amenés à se porter caution auprès de leur enfant. Mais l’engagement peut poser réflexion, surtout qu’il est question d’une colocation et par conséquent d’un loyer honoré par au moins deux parties. Certaines questions doivent donc interpeller les colocataires, comme comment se résolue une situation où l’un des habitants ne paie pas son loyer ? Et suis-je garant du non-paiement de l’un des colocataires ?

Un bail par colocataire, la solution préférable

Ce qui va déterminer les conséquences d’un litige pouvant apparaître est en grande partie l’organisation autour du contrat de location. En effet, un propriétaire peut proposer la signature d’un bail par locataire. Cette situation conduit à responsabiliser seul le locataire et ses garants face aux potentiels loyers impayés. Les litiges provenant des autres locataires n’auront aucun impact financier sur les autres puisque chacun est responsable de sa propre part à payer. De plus, en cas de départ après avoir formulé un préavis, il n’y aura aucune responsabilité à garantir pour les paiements des locataires toujours installés. L’engagement prendra fin et le propriétaire devra restituer le dépôt de garantie.

Un bail unique à risque

Dans le cas contraire, un contrat de location unique signé par la totalité des parties redéfinit complètement les règles. Ici, le propriétaire qui parvient à faire signer aux garants une caution solidaire les expose à garantir le possible non-paiement de la part de chaque colocataire. Ce type de contrat tend très clairement vers les intérêts du bailleur qui se protège pour la totalité de la durée de l’engagement des parties.

Comment se sortir d’un engagement avec ce type de contrat ?

Maintenant, il est bel et bien possible de rendre caduque sa caution solidaire avec un bail unique, en cas de départ prématuré. Pour ce faire, le colocataire sur le départ doit transmettre son préavis et dénicher un nouveau colocataire qui prendra le relais. En absence d’un nouvel habitant, la caution solidaire sera active durant 6 mois après l’échéance du préavis.

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