Dans quelles régions y a-t-il le plus de propriétaires en France ?

Sans grande surprise, le prix dans les grandes villes et l’offre insuffisante pèsent sur le nombre de propriétaires. Retour sur les régions qui en compte le plus.

La côte Ouest domine le classement

En France, l’organisme de statistiques l’INSEE estimait dans une parution dédiée en 2017 que 57,9% des foyers étaient propriétaires de leur résidence principale. En trois décennies, la proportion a progressé de 4,2% avec une évolution relativement stable au cours des dernières années. Au total, l’Hexagone dénombre plus de 34,8 millions de logements. Mais dans quelle région les propriétaires sont-ils les plus nombreux ? À cette question, la réponse d’un cabinet d’étude est sans conteste la Bretagne où 66,3% de la population est propriétaire de son domicile. Les Bretons ont par conséquent un penchant très visible à l’investissement immobilier puisque l’écart avec la moyenne nationale est presque de 10 points de base.

Toujours selon l’INSEE, le territoire Ouest recense les endroits où le taux de propriétaires est le plus élevé de France puisqu’après les Bretons, les Pays de la Loire arrivent en seconde position avec 64,3%. La Nouvelle Aquitaine complète le podium avec 62,3% de propriétaires. Un fait surprenant puisque les prix du mètre carré ne cessent de flamber, en particulier à Bordeaux. Très attractive, la ville connaît une flambée du coût de l’immobilier.

Les grandes villes sont à la peine

En Île-de-France, la situation est tout autre puisque les caractéristiques du marché provoquent un effondrement du taux de propriétaires. Concrètement, les habitants de la région ne sont que 47,3% à posséder leur logement, soit le pourcentage le moins haut de France. Plusieurs raisons sont à évoquer pour expliquer un tel écart avec la moyenne du territoire. Déjà, Paris est une zone où l’immobilier est dit « tendu » car l’offre se retrouve étouffée par la demande. Dans la capitale, il ne faut guère de temps pour que les biens soient vendus. Cette rapidité et cette rareté stimulent les prix qui évoluent fortement à la hausse. Dans certains arrondissements, le prix du mètre carré effleure le seuil symbolique des 10 000 euros alors que d’autres lieux plus huppés ont déjà franchi la barre.

La tension du marché, principalement recensée dans les grandes métropoles comme Lille, Strasbourg ou Montpellier par exemple, est en décalage avec les stats dans les villes plus modestes. En l’espèce, plus le nombre d’habitants est haut, plus les propriétaires se font rares. De ce fait, les communes de moins de 1 000 foyers affichent un taux élevé avec en moyenne 78% de propriétaires contre 41% pour les communes de plus de 10 000 foyers. Si l’envolée des prix explique en grande partie le peu de propriétaires, d’autres critères sont à avancer. Effectivement, la part peut fluctuer suivant les données démographiques d’un lieu comme une présence large d’une population étudiante ou de jeunes qui n’ont pas forcément pour projet d’acheter un bien immobilier de suite.

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Publié dans Immobilier.