Les évolutions des prix sur le marché de l’ancien sont restées globalement faibles en 2018. Mais de fortes hausses sont ressenties dans les villes françaises qui séduisent le plus les ménages.
Une hausse distincte pour les maisons et les appartements
L’année 2018 va se conclure sur une très bonne performance du secteur immobilier. Les professionnels se montrent satisfaits de l’activité générée sur les trois premiers trimestres, malgré un ralentissement lors des derniers mois de l’année. Et de manière générale, la hausse des prix des biens sur le marché de l’immobilier ancien n’a pas été si marquante en 2018. Une étude publiée par le Groupement des notaires évalue l’augmentation des prix sur ce type de bien à 3% en moyenne.
Mais la progression prend une tournure plutôt différente en fonction de la typologie des biens anciens passés au crible. En effet, le coût des appartements anciens a été revalorisé de 3,4% en moyenne cette année. Les maisons connaissent une hausse des prix plus relative qui se chiffre à 2,6%. En Île-de-France, la hausse sur les appartements est plus accentuée avec une revalorisation de 4,2% et de 2% pour les maisons. Un écart notable du fait d’un marché aux caractéristiques non-similaires à celui en province. En effet, la région Île-de-France se compose d’un parc d’appartements plus vaste que de maisons.
Des évolutions plus marquées dans les villes les plus prisées
De grandes disparités existent maintenant sur le marché de l’ancien. Notamment en analysant la courbe des prix sur les lieux les plus attractifs. C’est le cas des grandes métropoles où les coûts d’acquisition ont tendance à croître bien plus que la moyenne nationale. Dans la capitale, les prix ont grimpé de 6,8%. En fonction des endroits, il est même possible de devoir débourser plus de 10 000 euros par mètre carré pour acheter un appartement. Dix arrondissements ont déjà franchi ce seuil dans certains quartiers Parisiens.
Mais le record sur les évolutions de prix en un an reste Bordeaux. En effet, 2018 n’a pas été particulièrement conciliant avec les ménages souhaitant devenir propriétaires puisque les prix ont augmenté de 18,6%. La ville Bordelaise est suivie par Lyon où les prix ont progressé de 9,2% Enfin, il est possible de faire de bonnes affaires dans certaines métropoles relativement populaires également. À Saint-Étienne ou à Grenoble par exemple, les prix ont baissé respectivement de 2,1% et de 3,9%.