Une nouvelle revalorisation à la hausse des coûts des assurances devrait avoir lieu l’année prochaine. Une augmentation qui sera malgré tout plus contenue que celle appliquée en début d’année 2018.
Une hausse de 1 à 2% pour les assurances auto et habitation
Les assurés doivent se préparer à une nouvelle hausse des tarifs de leurs assurances. En effet, il est prévu que les compagnies d’assurance augmentent certains de leurs produits. C’est le cas de l’assurance-auto dont les cotisations devraient croitre entre 1 à 2% en 2019. Une réévaluation plus mesurée qu’en 2018 puisque l’augmentation s’établissait entre 2 à 3%. C’est par ailleurs moindre que l’inflation ressentie sur un an en septembre de 2,2%.
La hausse mesurée des tarifs des assurances-auto est expliquée par une activité favorable. Les sinistres sont en effet en baisse, ce qui améliore la rentabilité des compagnies. De plus, les nouvelles mesures du Code de la route donnent des prévisions plus optimistes sur le nombre d’accidents, par le biais de l’adoption de la limitation de vitesse de 80 km/h. Le seul indicateur de pessimisme pour les assureurs est l’inflation qui impacte le prix de la main-d’œuvre et des pièces détachées. Mais la concurrence étant suffisamment exacerbée, ils ne peuvent répercuter entièrement le coût sur les cotisations des assurés.
En ce qui concerne l’assurance qui couvre les sinistres des habitats, la tarification devrait aussi augmenter de 1 à 2% en moyenne en 2019. Mais les tarifs seront probablement moins homogènes, ce qui signifie qu’une partie des clients vont voir leur prime augmenter jusqu’à 5% alors que d’autres n’auront aucun supplément à payer.
Les clients n’hésitent plus à résilier leurs contrats d’assurance
Maintenant, depuis la promulgation de la loi Hamon qui facilite la résiliation des contrats d’assurance les clients n’ont jamais été aussi mobiles. La simplification de la gestion des contrats fait qu’ils recherchent plus souvent les meilleurs prix et les meilleures garanties. Cette situation entraîne un regain de concurrence dans un marché qui était à l’origine déjà fortement concurrentiel. C’est notamment le cas depuis la multiplication des acteurs qui se positionnent sur les métiers d’assurance. Les banques ont par exemple fait une entrée fracassante sur le marché, en quête de gains d’intermédiation dès lors essentiels pour leur activité.
Pour se montrer compétitif, les différents concurrents n’ont pas d’autre choix que de multiplier les promotions commerciales afin d’attirer de nouveaux clients et d’accroître leurs portefeuilles. Mais ces offres s’effectuent à l’encontre des clients fidélisés qui subissent les revalorisations, alors que les nouveaux clients bénéficient de tarifs avantageux. Une situation qui pousse les particuliers à s’assurer ailleurs. Un cercle vertueux sans fin.
